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Dans le but de faire avancer les discussions qui n’ont toujours pas donné de résultats satisfaisants aux tables de négociation, les enseignantes et enseignants du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ), de concert avec les syndicats de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT), ont exercé ce matin leur droit de grève légale de courte durée, une première en éducation.

Exaspérés que le gouvernement tente de noyer le poisson des négociations qui perdurent depuis plus d’un an, le personnel enseignant du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) ont déployé une grande banderole ce matin, le 1er avril, au Centre de services scolaires des Laurentides, pour envoyer un message clair au gouvernement.

Le 31 mars a marqué un an depuis l’échéance des conventions collectives de plus de 500 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic du Québec.

Après s’être réunis en assemblée générale virtuelle, les enseignantes et enseignants du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) se sont prononcés à la majorité en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à l’équivalent de 5 jours à utiliser au moment opportun si le cadre financier du gouvernement n’évolue pas significativement au cours des prochaines semaines.

Mercredi matin, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) ont décoré le Centre de services scolaire des Laurentides et le bureau de Mme Nadine Girault, députée de la CAQ dans le comté de Bertrand, avec des fanions affichant le slogan « En éducation, faut que ça change maintenant ! ».

À l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants, qui se tient le 5 octobre de chaque année, le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) ajoute sa voix à celle de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) pour rendre hommage aux enseignantes et enseignants qui, avec un engagement et un professionnalisme qui les honorent, sont sur la première ligne de l’éducation en ces circonstances exceptionnelles.

Pour appuyer leurs collègues qui se rassemblent un peu partout au Québec, le personnel enseignant du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) porte fièrement son chandail de mobilisation afin de rappeler à leur employeur, au gouvernement et à la population que les profs sont toujours en négociation malgré le contexte de pandémie.

Si le président du Conseil du trésor, M. Christian Dubé, s’est fait insistant pour poursuivre les négociations malgré la crise sanitaire qui prévaut au Québec, les résultats se font toujours attendre aux tables de négociation, où les porte-paroles patronaux n’ont manifestement pas les mandats nécessaires pour faire avancer les discussions, déplore le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ), qui a consulté ses membres à distance durant les derniers jours.

Représentant le personnel enseignant du centre de services scolaire des Laurentides, le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides a réagi au scénario retenu de retour graduel à l’école présenté par le gouvernement du Québec.

À l’instar de ce qui se fait ce matin à plusieurs endroits par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), des enseignantes et enseignants mécontents, représentés par le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides, ont installé une banderole géante à Sainte-Adèle et ont fait une projection sur un mur de l’école Fleur-des-Neiges à Sainte-Agathe-des-Monts pour signifier au gouvernement de François Legault qu’il avait été démasqué.